Occupée
En ce moment, j’écris pleins de choses différentes et ça fait du bien. Rien qui ne trouve sa place ici, des trucs trop « persos » ou trop « pros », ou trop longs, et pas finis, pleins de choses.
Mais je pense toujours à trouver un moment pour ce blog. Je ne le fais pas à chaque fois, mais je le fais quand même. La preuve.
Je ne sais pas trop ce que c’est ici... Un défouloir. Un terrain d’entrainement. Un endroit où je ne suis pas moi, où je me censure parce que j’ai peur d’être mal lue. J’y pense comme à un véritable lieu, un jardin secret où je viens avec simplicité, où je laisse des petits bouts de moi, quelques facettes ridicules, où je suis une autre sans pour autant le rechercher, où je fais des efforts sans en faire, où je fais des fautes d’orthographe, parce que souvent je ne me relis pas, si je relis j’efface tout. Je déteste relire après ce que j’ai écris ici.
Pour le moment j’écris ailleurs, sur un cahier vert qui me suit partout. Vert aussi, parce que c’est ma couleur porte-chance, et que l’écriture, surtout l’écriture personnelle, est quelque chose de si mystérieux pour moi que j’en deviens superstitieuse. Mystérieux et agréable, mais surtout mystérieux. J’ai l’impression de ne rien contrôler… Quand ça vient je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, je ne sais pas d’où. Quand ça ne viens pas je me sens comme fripée de l’intérieur, sèche, aride. Mais pour l’instant ça marche bien, et même si c’est ailleurs qu’ici, j’en suis heureuse aussi. Alors touchons du bois.